il me faut noter
- et me rappeler -
cet apaisement du soleil
répéter les oublis teintés du crépuscule
consciencieusement
chaque soir
les yeux mis-clos
les gestes griffant le silence
- le vide ne peut mentir -
les presque-riens de l'absence
leurs continuels murmures
quelque chose d'un instant dressé
laissant là pour muet
celui qui s'en va.
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